Fidèle
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Je n'avais pas eu ton message, j'y réponds ce mat. c'est vrai, je ne pars plus en vacances depuis tellement longtemps que j'ai oublié ce que c'est. Avant je partais, mais c'était avant... Mon sac à dos était ma coquille gastéropodique, il mettait déjà dans l'ambiance du coureur de sentiers mal famés, comme le pauvre et innocent escargot qui se croit à l'abri de tout, et qui, hélas, connaît une mort atroce prodiguée parfois par un sadique, parfois par un nain volontaire. je fais partie de ces nains volontaires, et d'entendre le broyage de cette beauté de la création par ma semelle non guidée par ma volonté, me rend triste et me gâche l'instant présent. Lors de mes ^pérégrinations sacadotiques, j'ai eu l'heur de ne jamais tomber sous semelle qui vive. Je l'ai quand-même parfois frôlée en Turquie ou en Afghanistan, ou même au Pérou.=> je me rendais en stop avec Pablo, mon copain de route mexicain, jusqu'à Trujillo quand un péruvien arrête son véhicule et nous fait monter. Il faisait nuit et nous ne n'avions pas vu qu'il était complètement bourré.(un sport national au Pérou...). Le périple fut court mais bref. Nous avons dû parcourir d'avant en arrière et de gauche à droite facilement 1 km en 3/4 d'heure! J'ai passé le ...voyage...à surveiller ma coquille qui s'en est sortie sans estafilade. Mais en quoi consiste un récit pérégrinationnel? C'est un ensemble de faits isolés qui, mis bout à bout vont passionner le lecteur. Pour la prochaine série, j'irai donc remuer mes anciens carnets de voyages sur lesquels j'ai couché les bonheurs de mes découvertes, de mes rencontres, et parfois la mélancolie d'une soledad... Hasta pronto
Date de publication : 21/07/2014 06:56
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