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Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#1
Je vous propose tout simplement de vous mettre chaque jour un passage de mon livre. En parallèle, j'ouvre un forum pour vos commentaires, vos questions, ou même vos délires, expériences, enfin tout ce que vous voulez écrire, sans le faire sur ce forum afin que la lecture puisse se faire sans 'éléments perturbateurs'...
Ce bouquin est une auto-biographie, deux ans d'enquête sur les sites de rencontres, pour comprendre pourquoi nous en sommes tous arrivés là. Pourquoi cette solitude, et surtout qui nous sommes réellement au travers de nos attitudes.
Merci d'écrire vos commentaires sur le forum prévu à cet effet et de respecter celui ci prévu juste pour la lecture silencieuse
  à tous

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Re: Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#2

Avant propos

Bienvenu à toi lecteur,

Mais qui suis-je donc ?

Confortablement assis ? Peut-être es-tu dans le RER (avec quelqu’un qui te mâchouille dans les oreilles à côté), dans l’avion (avec un tel qui ronfle à côté), salle d’attente (te demandant quand est ce que ton voisin va arrêter de balancer son pied…). À moins que tu ne sois assis par terre dans le hall de ta cité qui, par souci de faire chic, serait bien rayée de la carte pour certains. Ou toi Papy sur le rocking-chair dans ta maison de retraite, chic ta maison de retraite ! Tes enfants t’ont oublié là, mais elle est chic ta maison de retraire, il paraît ! Toi par contre tu n’as pas le droit de lire en classe ! Sinon le prof va te dire « si tu n’étudies pas tu ne sauras jamais qui tu es ! »… Tiens notre ami le psy me lit… bienvenu à toi aussi…

Mais qui suis-je donc ? Tout au long de ce livre, je vais te raconter plusieurs situations que j’ai vécues dans le monde virtuel. Elles sont toutes réelles. Je pense que tu t’y reconnaîtras quelque part. Mais qui suis-je donc ? Je ne te promets pas une réponse à cette question, mais tout simplement te faire te poser de multiples questions…Déjà, te demander qui est-ce à côté (tu sais celui du train qui mâchouille, de l’avion qui ronfle ou de la salle d’attente…) et de prendre le temps d’observer ces petits détails sur les autres et nous-mêmes. Tu sais, ces petits détails du comportement qui nous trahissent….Comme diraient nos soldats en plein exercice de manœuvre « voir sans être vu » Tout un art….

Mais qui suis-je donc… là, j’entends toutes nos mères dire, « viens mon enfant je vais te dire qui tu es… ». « Non merci Maman, je t aime, mais je sais qui je suis… Pourquoi ai-je acheté ce livre alors ? Parce ce qu’il est rigolo ! » (Ben oui, j’ai bien le droit de me faire de la pub en passant, non ?).

Donc voilà, je me présente un peu, histoire de faire connaissance. On me surnomme Chiquita, mère célibataire…38 ans et je me demande encore qui je suis…. Toi aussi ?

I

Je me suis inscrite sur un site de rencontres, histoire de dire que je suis libre ! Et surtout, de passer plus facilement une période de profonde solitude. Certains me disent que ça doit être une drôle d’expérience, pour une femme, d’être sur ce genre de site, que l’on doit lire de tout. À cela, je réponds tout simplement, que c’est la même expérience pour les hommes et les femmes, que tout le monde souffre et recherche un souffle de survie au travers d’inconnus. Tellement facile de parler anonymement...

Malheureusement, un grand nombre de personnes profitent de l’anonymat pour se vendre une certaine identité. Comme si en rencontrant l’autre personne, on ne s’en rendrait pas compte ! (P.-S. je te raconterais, plus tard, comment certains se sont vendus. Je vais y venir plus loin dans mon récit). D’autres, plus intéressants, communiqueront. Ils feront plus que communiquer, ils raconteront toute leur misérable vie. Et bien, si tu voulais te remonter le moral, ce n’est pas gagné !

À plusieurs reprises, j’ai écouté ces personnes (mais nannn ! Je n’avais pas que ça à faire ! restons prudente au cas où l’un de mes interlocuteurs me reconnaîtrait) et j’ai appris beaucoup sur le comportement de l’espèce mâle et femelle. Sacrée espèce que l’humain ! Il est tout ce qu’il est, sauf ce qu’il dit !

Donc, comme je disais, certains te racontent leur misérable vie et t’envient d’être célibataire, car tu es libre. En ce qui me concerne, je ne trouve pas qu’être célibataire c’est être libre. Je trouve plutôt que l’on est prisonnier de l’immensité. Libre de quoi ? D’aller à droite et à gauche ? De bras en bras ? Ce n’est pas tout à fait mon style, même pas du tout. Être célibataire a certains inconvénients… Tu es seul le soir quand tu te couches, tu es seul à lutter pour qu’il ne manque rien à tes enfants.

« J’ai goûté bien des substances amères et nulle ne l’est plus que de demander »

Oui c’est vrai, tu as certaines aides en tant que parent seul, mais tout ce que l’on te donne d’un côté, on te le reprend de l’autre. Je me suis vue travailler comme une forcenée pour avoir une jolie fin de mois. Total, on m’a retiré mes droits de parent seul, puisque j’avais un travail et tout le bénéfice financier que j’avais fait, m’a servi à payer les cantines, les garderies, les nounous, les centres de loisirs. Je n’ai rien gagné de plus, mis à part que mes petits ont passé de longues journées dehors à droite et à gauche, que j’étais épuisée le soir pour surveiller leurs devoirs, écouter leurs bobos, faire la cuisine, les lessives, etc., etc.…

Sans compter les fois où ton gamin est malade ou à l’hosto et que tu es seul à supporter cette angoisse et ce chagrin. En ce qui me concerne, heureusement, j’avais ma mère présente pour ces moments difficiles.

Parent seul a aussi ses avantages. Tu fais des trucs avec tes gamins que tu n’aurais jamais faits en couple. Tu prends plus le temps de jouer avec eux. Tu peux les faire obéir plus facilement, parce que ton adorable monstre sait pertinemment qu’il n’y a pas l’autre parent pour le défendre et contredire tes ordres. Je parle des couples en total désaccord en matière éducative ! Attention ! Je n’ai jamais dit que ça se passait mal partout ! Je parle ici de ma propre expérience… Mais qui suis-je donc, pour certifier une telle chose sinon ; - )

Qu’est-ce qu’il y a Mamie ? Tu ne comprends pas ce que ce point virgule, ce trait d’union et ce fermer la parenthèse, viennent faire ici ? Je vais t expliquer. En fait, c’est un langage de jeunes, sur le net, par texto... Si on penche un peu la tête sur la gauche, on peut voir des yeux,

un nez et un sourire ! Regarde Mamie, je recommence rien que pour toi

Mais non Mamie, ça ne me dérange pas ! Les lecteurs attendent que tu comprennes (espérant que tu comprennes vite quand même). Donc regarde, pour un bonhomme qui sourit, ça donne ; - ) ! Et s’il rigole, ça donne ; - ))) ! Attention Mamie ! Le bonhomme va te tirer la langue en te faisant un clin d’oeil ; - p ! Ah ! Tu as compris Mamie, c’est parfait !

Non ! Tu dessineras le bonhomme plus tard ! Les autres ont assez attendu, quand même ! Faut pas pousser Mamie !

Au fait, tant que j’y suis, je vais t’expliquer deux autres mots MDR et LOL :

- MDR = Mort De Rire

- LOL = Laugh Out Loud, en résumé, rire fort, parce que c’est drôle.

D’accord Mamie ? On reprend ?


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Re: Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#3

II

À présent, revenons en à nos malheureux du net, y compris toi et moi…Car toi et moi, quelque part, nous nous ressemblons un peu… Je vais te citer donc l’exemple de ce correspondant qui m’enviait parce que j’étais libre… libre d’assumer seule, libre de pleurer seule le soir lorsque les enfants étaient couchés, libre d’être constamment surveillée par les voisins en tant que mère célibataire. Bien que « l’arbre du silence porte les fruits de la paix », les commérages du quartier vont bon train. Eh oui ! Je t’ai vu toi, derrière ton rideau, noter l’heure à laquelle je rentrais ! Qu'est-ce que ça peut te faire l’heure, puisque je suis libre ! Tu n’as pas compris encore ? Libre.

« La liberté dans le célibat, c’est de ne pas chercher sa liberté »

Être regardé de derrière un rideau… voilà un comportement dont nous avons tous été victime un jour où l’autre. Si ! Toi aussi ! Non ? Alors, c’était toi derrière le rideau ! MDR ! (Oui Mamie ! Tu as bien compris ! Il faut rire !). Essayons de comprendre ensemble ce comportement qui, quelque part, nous énerve tous. Nous nous sentons épiés et ça ne nous plaît pas. Regardons ce comportement sous un autre angle, l’Angle de Chiquita !

L’Angle de Chiquita n’est en rien un angle psychologiquement prouvé. C’est juste l’angle d’une blonde qui n’a pas envie de se prendre la tête et encore moins qu’on lui prenne. Un angle qui permet de se contrôler et de passer outre la colère qui nous envahit lorsque cela se produit trop souvent… (Ça vous va Monsieur le Psy ? je n’ai rien dit qui soit à l’encontre de vos études ?).

Donc, pourquoi ce voisin nous surveille t’il constamment de derrière ce rideau ? En fait, après de longues années à être surveillée, à veiller à ne pas faire de faux pas, afin que l’on ne montre pas du doigt mes fils en disant « c’est le fils de », j’ai compris que le problème ne venait pas de moi. Si ce voisin me surveillait, c’est qu’il avait juste un problème d’identité ! C’est tombé sur moi, mais ça aurait pu tomber sur un ou une autre. J’étais tellement préoccupée à déjouer ses surveillances, à vouloir à tout prix une identité remarquable, car je voulais être une remarquable maman, que j’en avais oublié de vivre. Après tout, pourquoi vouloir être parfaite ?

Ce voisin ne surveille pas mon emploi du temps ! Il apprend seulement comment il faut faire pour vivre et il m’a prise pour exemple ! Voilà l’Angle de Chiquita ! Ce voisin, si bien dans son quotidien, avec son boulot, sa belle voiture, sa famille parfaite et ses vacances de rêves, en fait, s’ennuie complètement ! Ce voisin m’envie ! MDR ! (Oui Mamie ça veut dire Mort De Rire). D’abord, il me surveille pour comprendre ce que je fais de mieux que lui, le parfait ! (Cher voisin, je fais tout mieux que toi, ne te fatigue pas !) Ensuite, une fois qu’il a compris ce que je faisais, je deviens son obsession ! Cool ! Je ne suis pas la victime ! Il est lui-même sa propre victime ! Le pauvre ! Le temps qu’il perd à me surveiller, moi je vis entièrement mes journées, je m’amuse ! Alors, crois-moi, lorsque tu rentres chez toi et que tu vois ton voisin te surveiller, noter tes allers et venues, ne t’énerve pas ! Au contraire ! Souris, au plus profond de toi, souris ! Dis toi que tu es le modèle envié de quelqu’un….

À présent que j’ai compris que j’étais le modèle envié de pas mal de voisins du quartier, je me suis sentie heureuse de vivre et de leur dire bonjour. Le top dans tout ça, c’est qu’ils ont aimé mon bonjour et ont commencé à me sourire, me faire coucou de derrière le rideau. Le bonheur d’exister, derrière ce fameux rideau.

Ah ! Dur métier que celui d’être modèle ! Il faut répondre poliment d’un signe de la main presque sincère, à tous ces bonjours ! MDR… Essais et tu verras comme tu peux contrôler la situation désastreuse par un simple gentil sourire et un petit bonjour ou bonsoir… j’ai dit gentil ! Ne va pas non plus lui faire un sourire narquois, provocateur ! Le but est de calmer les choses ! C’est penser «le pauvre, il a passé sa journée derrière le rideau, il passe à côté de ce qu’il y a de plus beau dans la vie, la vie elle-même » C’est ça, l’Angle de Chiquita…

Mais qui suis-je donc ? Ben pour le voisin, je sais déjà que je suis un modèle…


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Re: Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#4

III

Nous en étions à ceux qui communiquent. Zut ! Tu pensais qu’on en était à ceux qui se vendent ! Je vais y venir, mais d’abord prenons le temps d’en savoir plus sur ceux qui communiquent. Il y a plusieurs sortes de communications. Il y a ceux qui ne comprennent pas que leur vie est un véritable fiasco, y compris la mienne. En les écoutant, cela m’a permis de mieux me comprendre et de prendre d’autres dispositions pour réussir ma vie.

Je me suis rendu compte qu’en fait, nous répétons tous les mêmes erreurs. Et tant qu’on répète les mêmes erreurs, c’est qu’on n’a pas compris les bonnes leçons. Alors, recherchons les bonnes leçons.

Je vais te parler de ma propre expérience pour mieux analyser les bonnes leçons à trouver. Ceci est juste un passage de ma vie (Attention ! Ne pas reproduire chez toi, risque de perturbations importantes. Cette situation a été réalisée sous le contrôle écervelé de Chiquita, à l’âge de 20 ans, qui ne connaissait pas encore l’Angle de Chiquita).

« Celui qui confesse son ignorance, la montre une fois ; celui qui essaye de la cacher la montre plusieurs fois ».

Al’âge de 20 ans, à peu près, j’ai rencontré mon premier ; coup de cœur, enfants, mauvaise entente, séparation agressive. J’ai pris un appartement, avec mes deux bébés sous les bras et j’ai reconstruit ma petite vie de famille. Ensuite j’ai rencontré mon second ; coup de cœur, enfant, mauvaise entente, séparation encore plus agressive. Mis à part que là, j’avais déjà mon chez-moi. Nous ne nous étions pas mis en Ménage, trop peur de me retrouver à nouveau dans la rue, avec mes bébés sous les bras.

Alors là, soit je les cherche, soit je n’ai pas de bol ! Faudrait que je commence à réfléchir ! (Je viens de résumer 16 années de ma vie, j’ai bien abrégé ?). J’ai toujours refusé de leur en vouloir. J’ai préféré regarder les choses sous un autre angle, l’Angle de Chiquita et depuis peu, j’ai compris tout simplement ceci « les autres ne sont que le reflet de nos propres faiblesses » ! Je m’explique…

En fait, pour trouver la bonne personne, il faut d’abord être soi-même la bonne personne, selon l’Angle de Chiquita, bien sûr. Dès le départ, j’ai toujours tout accepté par amour, par souci de réussir la vie de famille tant souhaitée. Je disais toujours oui à tout, tout le monde était content, les choses évoluaient. Mais, malheureusement, je ne me suis pas rendu compte qu’elles évoluaient mal et qu’un jour ou l’autre, ce mensonge allait m’éclater à la figure. Même si je faisais tout cela pour réussir, c’était voué à l’échec puisque n’étant pas moi-même, je n’étais pas épanouie. Je faisais tout pour réussir. Réussir quoi ? Ben, la vie de famille parfaite, stéréotypée. (Tu sais, comme celle du voisin qui en fait, finit derrière le rideau ? ).

J’avançais dans la vie, sans comprendre que la réussite est surtout un épanouissement personnel, dans le respect de chacun, le respect de l’espace vital de tous y compris du mien. (Même de ton espace à toi qui est assis dans le hall de cette cité, ou toi dans cette maison de retraite si parfaite ou toi l’étudiant qui lit mon livre, en dehors des cours, bien sûr). Le jour où j’ai commencé à étouffer et c’était obligé que cela arrive, j’ai commencé à dire non, non et non… L’autre n’a rien compris et me disait que je changeais. Il avait quelque part raison, je changeais par rapport à l’image que j’avais donnée de moi, mais pour moi, je ne changeais pas, je montrais tout simplement à la lumière qui j’étais.

Je ne peux lui en vouloir d’avoir continué à me traiter d’une façon qui ne me convenait pas, car dès le départ, j’avais été faible. J’avais dit oui à tout et sa façon d’agir n’était que la conséquence de mon oui, d’où « les autres ne sont que le reflet de nos propres faiblesses ».

Et c’est valable pour toutes les situations imaginables. Pas la peine d’en vouloir aux autres parce que, quelque part, ils te blessent, pas la peine de rentrer dans des disputes sans fin (même avec ton voisin qui te surveille tant). Dis-toi bien que, pour se disputer, il faut être deux. Si tu ne réponds pas à une scène, elle cessera. Ce n’est pas s’écraser ou faire la lavette que de ne pas répondre, c’est juste comprendre qu’il faut se remettre en question, pour ne plus jamais avoir à revivre cela. Se contrôler et contrôler calmement la situation.

« Celui qui se fâche a deux peines : celle de se fâcher et celle de se remettre ».

Tu n’es pas d’accord avec une situation ? Alors, dis-le de suite ! Exprime ta position tout en respectant celle de l’autre personne. Celle-ci ne veut pas t’écouter ou essaie de te faire changer d’avis ? Ne te tue pas à essayer de la convaincre, ce ne serait que perte de temps. Moi, je me dis souvent que je ne parle pas aux cons, ça les instruit ! Mais ne le dis pas haut et fort ! Garde-le pour toi, le but est le contrôle et le respect.

Il y a certainement autour de toi, des personnes qui partagent la même façon de voir les choses que toi. Que ce soit en amour, au travail, en amitié ou une autre situation, c’est le même raisonnement.

Mais qui suis-je donc ? La bonne personne pour la

bonne personne…


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Re: Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#5

IV

Un instant, je reviens ! J’ai trop réfléchi d’un coup ! Je vais aller faire une petite pause café… Toi aussi ? Pourquoi, ça fatigue de lire ? Je t’ai donné l’envie d’un bon café ? Tu sais, parfois je bois aussi du thé à la menthe. Ah ! Tu préfères un thé du coup ? Bon ! Tu te décides ? J’attends que tu m’écoutes pour poursuivre…

Tiens Mamie ! Tu es toujours là ? Tu ne t’es pas endormie en me lisant ? Ah ! Tu attends aussi que je te parle de ceux qui se vendent une identité sur le net ! C’est bien Mamie, tu suis…

Revenons-en à nos moutons. Plutôt que de parler des moutons, je vais te parler de la brebis qui veut retrouver son chemin de la lumière, de la paix intérieure.

À ceux qui parlent de la dure expérience de la vie, je leur réponds que Dieu ne ferme jamais une porte sans en ouvrir une autre. Même si le couloir entre deux est tortueux, ténébreux, parfois même suicidaire, au bout, se trouve la porte lumineuse. L’erreur de l’homme est de vouloir prendre des raccourcis et d’ouvrir toutes les portes afin d’arriver plus vite à la porte lumineuse, sans acquérir la sagesse requise par Dieu...

Donc, ce couloir est nécessaire. Tout est écrit, même la plus douloureuse des expériences de la vie est exigée, pour mieux apprécier ce que la vie nous offre. Dis toi toujours : à chaque noir il y a un blanc, à chaque pluie il y a un soleil, à chaque peine il y a une joie, à chaque ennemi il y a un ami. Il faut juste pouvoir, après le mauvais, savoir s’ouvrir au bon.

« Joindre les mains, c’est bien ; savoir les ouvrir, c’est mieux ».

Malheureusement, l’humain veut tout et tout de suite. Peu importe les conditions d’obtention du moment qu’il l’a. Il fuit ses responsabilités, prends la porte des raccourcis, celle de la facilité. Mais en fait, il ne fait que retarder son ascension spirituelle et tôt ou tard, il devra affronter la réalité. Tout comme moi, j’ai mis 16 années à comprendre la bonne leçon, j’ai voulu prendre des raccourcis, la facilité. Total, j’ai mis plus de temps à m’épanouir, plus de temps à comprendre l’Angle de Chiquita.

Ne dit-on pas que nos anciens sont des Sages ? Ils ont acquis la sagesse en traversant eux même ce long couloir. Celui de la vie, de l’expérience souvent cruelle. Ils ont ramené leur propre Angle de vue. C’est vrai que nous n’avons pas vécu les mêmes drames. C’est vrai qu’ils n’ont pas connu ce que, par exemple, toi le jeune de la cité traverses. Mais, « dans chaque jardin pousse plus de choses que n’en sème le jardinier ».

Quelque part nous nous ressemblons tous, nous avons tous cet instinct de survie, de réussite, d’être et de paraître. Nous agissons tous pour ce que nous croyons être le mieux pour les nôtres. Pour la plupart d’entre nous, nous n’avons pas demandé à être là, nous sommes arrivés à ce que nous sommes par de mauvaises décisions que nous avons prises, qui nous ont été imposées, ou tout simplement des erreurs commises que nous tentons tant bien que mal d’assumer …

Tiens Papy sur ton rocking-chair, tu vas bien ? Oui je sais, la Mamie a monopolisé un peu le début du livre, mais je pense à toi aussi. J’ai écrit un poème que je voudrais partager avec toi et avec toi aussi qui me lit...

Le miroir

Sur ce vieux rocking-chair

Face à ce vieux miroir

S’ouvre la page d hier

En sort un cri d’espoir

Hissé hors de la terre

Cet enfant, fruit d’un soir

D’un amour éphémère

Une âme vivante

Face à ce vieux miroir

Qui grandit, confiante

Suivant son histoire

Succombant terrifiante

À ces mâchoires

De la vie tranchante

Une âme meurtrie

Face à ce vieux miroir

De coups assaillie

Issus d’un laminoir

Et toute affaiblie

S’approche du miroir

S’agenouille et prie

Elle offre son âme

Face à ce vieux miroir

Que les ténèbres condamnent

Saignée sur le grimoire,

Pleure à chaude larme

Crie son désespoir

Sa vie si infâme

Sur ce vieux rocking-chair

Face à ce vieux miroir

S’ouvre la page amère

En sort un cri dérisoire

Hissé hors de la sphère

Cet enfant, fruit d’un soir

D’un amour blasphème

Sur ce vieux rocking-chair

Face à ce vieux miroir

S’ouvre la barrière

Sans dire au revoir

Suit la clairière

Quitte ce mouroir

Et rejoint la lumière

Ben, qu’est-ce que tu as Mamie ? Tu pleures ? Et pourquoi ? Le Papy du rocking-chair est mort ? Mais non Mamie ! Ce n’est qu’un poème ! Papy va très bien, il est dans une maison de retraite chic, je te dis ! Tu veux lui parler ? Vas donc à « maison de retraite chic, rescapés de la canicule.fr » surtout clique bien sur salle climatisée...

Mais qui suis-je donc ? Une célibataire qui recherche la paix intérieure, la lumière.


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Re: Salon de lecture ... Ne pas répondre sur ce forum
#6

V

Nous parlons donc, de ceux qui recherchent la lumière, la paix intérieure. Dans ceux-là, nous avons aussi une catégorie d’individus qui se vendent et qui jouent sur la paix spirituelle. Plutôt sado-maso leur quête, mais ils ne le pensent pas… Ça devient intéressant !

Je me souviens de ce Monsieur, entres autres, qui se disait en quête de sa lumière spirituelle et vouloir payer sa dette karmique. Tout à son honneur. Chacun sa croyance, je ne suis personne pour juger personne et si chacun veut trouver la paix par cette voie là, pourquoi pas. Je ne suis pas là pour porter un jugement, seulement pour le plaisir de partager l’Angle de Chiquita. Nous avons tous le même but, par chemins différents, mais le même but de paix. Sa paix à lui était particulière.

Il commençait tout bonnement par vouloir payer sa dette karmique et accepter sa propre souffrance, afin de se libérer du mal qu’il avait pu faire et qui le rongeait. Jusque-là tout semble normal. Pour accélérer le processus, il voulait payer plus et rapidement. En toute logique, souffrir plus. Étant en quête de ma propre paix intérieure, c’est donc normal, selon lui, qu’il fasse appel à moi. Étant curieuse et intéressée par le comportement de chacun d’entre nous et me demandant jusqu’où il pouvait aller dans sa croyance, je le poussais à bout dans ses révélations.

Conscience professionnelle, MDR ! Voilà un sujet qui ne manquera pas de te plaire.

Il commença tout d’abord à m’appeler Maîtresse… Voulait être mon esclave sexuel…

Je précise qu’il avait le double de mon âge ! Eh oui ! On peut chercher la lumière à n’importe quel âge ! Petit à petit, il demandait à ce que je le punisse virtuellement. Il avait un petit martinet fait maison et si je n’étais pas contente, il se fouetterait si je lui en donnais l’ordre.

J’avais déjà vu des reportages là-dessus. Je comprenais que certains aient besoin d’aller dans des maisons spécialisées prévues à cet effet. Chacun trouve son épanouissement dans ses propres besoins. Mais là, je n’étais pas une maison spécialisée et encore moins la guide spirituelle comme il l’entendait.

Je lui proposais de s’adresser à une maison spécialisée, afin qu’il soit épanoui dans sa recherche. Comme tu l’imagines bien, il m’a répondu qu’il était hors de question qu’il paye pour cela. Que c’était un échange spirituel. Je voyais plutôt cela comme « j’ai envie de me taper une jeune, avec tous mes fantasmes et gratuitement. Celle-là est blonde, gourde, je vais l’avoir » et moi à cela « tu veux me prendre pour une gourde, on va rire ! » (J’ai quand même eu un 134 au test QI ! Même si ma mère me demande où est la virgule. MDR !).

Il débutait toujours les conversations en parlant de l’esprit, des prières, des bougies (vraiment très impliqué dans son ascension spirituelle !), mais, à chaque fois, il rajoutait un petit « je m’imagine nu, sur l’autel, attaché au milieu des bougies et toi en prêtresse ».

Suis-je donc attachée au culte divin par ce biais là ? NON !

À ceci, je lui répondais que je respectais les Esprits, que je respectais Dieu et qu’il était hors de question que je joue avec la religion, avec aucune religion. Et lui de me rappeler que ce n’était pas un jeu, qu’au contraire, c’était le chemin de l’harmonie spirituelle… c’était l’Angle de vue de la brebis plus qu’égarée !

Il était persuadé (enfin, il essayait de me persuader) que c’était le plus beau chemin à parcourir à deux, une harmonie en symbiose de nos deux esprits ! Il pensait réellement que j’avais de la chance de le rencontrer, qu’il pouvait m’apporter une paix intérieure inestimable et qu’il était un véritable cadeau pour moi.

Il voulait faire de moi la poupée de tous ses fantasmes, gratos. Les maisons spécialisées étaient trop chères pour lui et ce n’était pas justifié de payer des séances sados, alors qu’il pouvait les faire passer pour une recherche de paix intérieure spirituelle, sur le chemin de la lumière !

Que l’on ait ce genre de relation en couple, en total accord, pourquoi pas ! Mais là, je ne l’avais jamais vu, il avait le double de mon âge, voulait abuser tout simplement de moi à des fins perverses. Je ne dis pas qu’avoir des envies de fessées, de coup de fouet, de griffures, soient perverses. Je dis tout simplement que sa façon d’agir était perverse.

Je reconnais que j’en ai joué. Je lui faisais miroiter des séances (toujours virtuellement) où je pouvais avoir des bottes, lui à genou, attaché par une laisse et cravaché… si tu savais dans quel état cela pouvait le mettre ! Et ensuite, je commençais à prier !

MDR ! Ben oui, le but était l’approche de Dieu selon lui, alors je prie moi ! Aie ! Je crois qu’il est frustré là, je n’ai pas dû bien comprendre le rituel… il parait que ce n’était pas le moment de prier… suis trop bête moi… (Soupir) faut recommencer….

Tu avais compris toi que ce n’était pas le moment de prier ? Tu connais ces séances ou quoi ? Ah ! Tu as vu les reportages toi aussi )))), mais je crois que je n’ai pas vu la fin de ces reportages, moi ! Je devais certainement prier à ce moment-là encore ! Rire !

Je me souviens aussi, de ce jour où, en statut msn, j’avais mis la photo d’une fléchette. Dès qu’elle fut mise, je recevais des nouvelles de mon pseudo esclave :

- c’est joli ! Qu’il me dit.

- quoi donc ? Lui répondis je.

- la fléchette, elle me donne des idées, j’ai la hantise de tout ce qui pique….

Sincèrement, j’ai eu envie de vomir. Il devait être 3 ou 4 h de l’après-midi, j’étais en train de me démener pour savoir comment j’allais encore payer mes factures, mes enfants jouaient derrière moi et l’idée de ce vieux vicelard en train de fantasmer sur la petite fléchette en statut de mon msn, m’a donné envie de vomir. Il fallait absolument que je lui fasse comprendre que je n’étais pas une cruche et que j’avais saisi son petit manège de profiteur.

Cela faisait près de 10 jours que je lui avais dit d’arrêter, que je n’étais pas d’accord. C’est alors qu’il m’envoya un message surprenant…

- je veux te payer cher une messe noire au cours de laquelle tu feras de moi ton objet, ton esclave, ton martyr ! Acceptes-tu ?

Au secours ! De quoi il me parle ! Aie, je ne connais plus les règles du jeu là. Mais lui ne sait pas que je ne sais pas !

Ça, c’est l’Angle de Chiquita ! Toujours chercher le bon dans le mauvais et là, mon bon était que, je savais que je ne savais pas et surtout, je savais que lui ne savait pas que je ne savais pas !

Je commençais à paniquer. C’est quoi une messe noire ? À mon avis, ce n’est pas un rite pour te guider tout droit vers la lumière…

Quel est donc ce rite pour lequel il était prêt à payer très cher ? Il fallait que je fasse travailler rapidement mon imagination, pas le moment de faire la pause café, thé ou quoi que ce soit. En toute logique et surtout un réflexe inné, j’ouvre mes archives de conversations. C’est alors que je retombe sur le passage « je m’imagine nu, sur l’autel, attaché au milieu des bougies et toi en prêtresse » Voilà ! Ça doit être en rapport à cela ! Je joue le tout pour le tout et en grande connaisseuse du sujet…

- tu n’abandonnes pas l’idée d’être attaché nu, sur une table, avec plein de bougies autour de toi et moi en prêtresse on dirait !

- oui et je me réfère surtout à ton imagination... qu’il me dit …

OUIIIIII ! J’avais bien compris ! Toute connaissance est souvenance. Mon estomac retourné, j’avais envie de fermer définitivement la fenêtre. Mais ta curiosité à savoir la fin de ce récit m’a poussée à aller plus loin… je lui rappelais ce que « normalement » une messe et une prière étaient censées représenter dans ma religion et dans mes croyances…

- tu sais, je recherche la lumière et faire une messe noire est un immense pas de l’autre coté pour moi, c’est un duel entre le bien et le mal, c’est s’en référer à mon poème « Éternité ».

Ah ! Pardonne moi lecteur, voici ce poème que j’ai écrit :

ÉTERNITÉ

Une larme ensanglantée

Versée par tant d’effroi

Par ces âmes enchevêtrées

Chantant leur émoi

Cherchant leur divinité

Reniant leur foi

Pour l’Éternité

Une larme hermaphrodite

Versée par une nuit glaciale

Par ces âmes antiques

Chantant leur vol nuptial

Cherchant leur condamné

Reniant leur canonicat

Pour l’Éternité

Une larme criarde

Versée par malice

Par ces âmes hilares

Chantant leur Iblis

Cherchant leur horde

Reniant leur supplice

Pour l’Éternité

Une larme maligne

Versée comme un scélérat

Par ces âmes sublimes

Chantant leur Asura

Cherchant leur B?b-ilim

Reniant leur aura

Pour l’Éternité

Une larme possédée

Versée par dévotion

Par ces âmes égarées

Chantant leur démon

Cherchant leur divinité

Reniant leur malédiction

Pour l’Éternité

À la lecture de mon poème, il me dit tout simplement :

- il est fort, Maîtresse... je sais que tu vas me faire très mal. Je sais que mes yeux verseront pour toi beaucoup de larmes et que nous resurgirons très fort vers une grande lumière tous les deux. Je le vois comme une sorte d’exorcisme !

Oh mon Dieu ! Me voilà donc proclamée exorciste ! Je ne savais pas qu’un exorciste pouvait avoir un penchant sado maso ! D’autant plus que, si je ne me trompe pas, l’exorcisme est souvent pratiqué par nos Curés… j’aurais tout entendu… eh oui, toi aussi tu es choqué… je crois que nous le sommes un peu tous… Mais tu te demandes combien il était prêt à payer ? MDR ! Mais… je vais te le dire, je n’en suis pas restée là !

Bien sûr, il me savait seule avec mes enfants, comprenait à quel point il était difficile de les élever, me pensait comme une irrésistible prêtresse exorciste en talons hauts, bas résille et guêpière en cuir. (Bon, d’accord ! Le cuir c’est moi qui l’ai rajouté ! J’ai le droit de m’offrir des sous-vêtements affriolants en cuir dans le virtuel ! Non ? laisse-moi rêver un peu !).

Donc dans son esprit, me voilà (vêtue en dompteuse à ongles longs, cravache, les yeux en coucougnettes d’hirondelles), à martyriser une brebis égarée qui cherche la lumière. Et que si, avec mes talons hauts, mes fléchettes chauffées à la flamme (tu sais celles en photo en statut de mon msn), je le marquais, si je le fouettais à l’aide d’un martinet fabriqué maison sur le sexe à purifier, si je le sodomisais avec le manche, si je lui pinçais la peau des testicules avec les ongles jusqu’a le faire saigner, son ascension spirituelle vers les cieux, n’en serait qu’accélérée. En tout cas, moi, ce n’est pas l’esprit que je vois ici s’élever vers les cieux !

Il voulait me payer très cher pour cette fameuse messe noire. Est-ce vraiment cela une messe noire ? Je n’en sais rien, mais c’est bien toute la description qu’il m’en a faite.

- 500 euros la première fois (ah parce qu’en plus il faut plusieurs séances ! Pauvre brebis égarée !) et autant à chaque fois, car je sais qu’en même temps je t’aide comme tu m’aides et je trouve cela infiniment moral…

Infiniment moral…. Où se situent les limites de la moralité ? Tu veux savoir ? Ben, moi aussi…

500 euros pour une messe noire, est-ce beaucoup, est ce peu, je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est qu’il y a un an de cela, on m’avait proposé 3 000 euros pour une nuit normale. Enfin, une nuit sans messe noire (je te raconte cette histoire dans un autre passage). C’est avec cette base solide, je dirais plutôt avec ma base solide et toujours avec un esprit de recherche de lumière, que je lui répondis :

- je suis en quête de paix intérieure, à la recherche d’une harmonie spirituelle et tu voudrais que pour 500 euros je vende mon âme ? Tu me fais rire ! Sincèrement, va dans une maison spécialisée pour ça, paie le prix à payer par respect aux personnes qui t’épanouiront. (Parce qu’il faut pouvoir assumer ce genre de personnage. Respect à ces personnes). Tu me fais rire, vraiment !

Et lui de me répondre :

- tu seras loin de vendre ton âme, au contraire !

Soit il est sérieux et là, complètement hors du temps, c’est un danger pour toutes le femmes fragiles en quête de paix intérieure, car elles peuvent se laisser influencer et entraîner dans une situation que seul Dieu sait où ça peut finir, soit il me prend vraiment pour une grande gourde !

Moi : Rire !

- pour une jouissance simple, on me propose 3 000 et toi pour une messe noire 500 !

Lui :

- Je vais donc vivre cela gratuitement, car dis toi que c’est très facile, ce ne sera pas toi, je le regrette ! Ce qui m’intéressait avec toi, c’était de t’aider, car tu as besoin de moi…

Ah ! C’était pour mon bien ! Fallait le dire ! Tu avais compris toi que c’était pour mon bien ? J’avais donc besoin de lui… Je me demandais si je ne rêvais pas. Là, j’ai surtout besoin de tirer trois fois la chasse d’eau, tant mon estomac n’a fait qu’un tour.

Heureusement que j’avais bien les pieds sur terre et que je n’étais là que pour voir jusqu’où certains comportements humains pouvaient aller, pour obtenir ce qu’ils voulaient. C’était tout simplement écoeurant. J’espère que toi qui me lis, ne te laisseras jamais avoir. La paix intérieure n’est pas dans cette voie là.

Observes toujours la situation que tu traverses sous l’Angle Chiquita, car pour t’en sortir tu serais peut-être prêt ou prête au pire, mais saches que le pire peut parfois venir plus d’une attitude psychologique que d’une attitude physique (d’accord avec moi Monsieur le Psy ?). Donc je lui répondis.

- JE N AI PAS BESOIN DE TOI, TU NE L’AS PAS COMPRIS ENCORE ? Je me débrouille sans toi ! Quitte à vendre mon âme, mais jamais à des personnes comme toi et encore moins pour 500 euros ! C’est clair ! Je ne me rabaisserais pas à n’importe quoi pour m’en sortir ! Alors, va où tu veux gratuit !

Lui :

- tu es en train de faire le pire ! C’était une communion entre toi et moi que je voulais, pas du commerce ! Et si je devais verser le moindre euro, ce serait pour vous aider, tes enfants et toi. Je n’ai jamais payé une femme et cela n’arrivera jamais. Ton âme, à ce compte, tu l’as perdue depuis longtemps !

Oups ! J’ai comme la vague impression qu’il commence à s’énerver. Certainement la frustration de n’obtenir ce dont il avait mis des mois et des mois à me demander (oui, parce que même si je t’ai fait des « copié collé » de mes archives de conversations, ce n’est qu’un résumé de tout ce qui a pu être dit).

La frustration rend elle agressive ? Tu voudrais bien savoir ? Moi aussi ! MDR ! Donc, continuons ! Aucun souci ! Je ne cours aucun risque ! Il ne m’a jamais vue, ne connais ni mon nom, ni mon adresse, ni ma ville, ni quoi que ce soit. (j’en profite pour rappeler, à tous, qu’il faut toujours rester prudent sur le net, évitez toutes informations sur vous qui peuvent permettre de vous localiser, surtout si vous avez des enfants, veillez sur eux) J’ai dit que j’étais de Biarritz, ville de tous les rêves. Biarritz, plage des rois et reine des plages… Bien le bonjour à toi mon frère basque…

Donc, nous nous demandions si la frustration rend agressive, voire vulgaire… La réponse est oui. Je dirais même, OUI ! Avant j’avais droit à des :

- Tu es ma Maîtresse à vie, tu es dans mon cœur quoi que

tu fasses

- je t’aime d’amour

- je t’aime aussi de tendresse et autrement

- notre relation est profonde je tiens à la souligner

- tu es très importante pour moi

- quand tu voudras, je serai là, ce qui m’intéresse c’est toi,

pour toi

- tu es belle

plus que belle

plus belle que plus belle

et il vaut mieux être belle et rebelle que moche et

remoche.

Il n’a pas compris que tout le monde est beau pour quelqu’un et moche pour quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de beau, ni de moche, il y en a pour tout le monde. Je n’ai pas encore trouvé pour moi, mais je vais chercher encore. MDR, tu veux m’aider à chercher ?

- il y a des choses profondes entre nous, tu es troublante et j’ai des sentiments pour toi …

Voyons à présent quels sont ces sentiments-là…

- tu as perdu ton âme ! (bippp)

- tu veux te faire payer pour atteindre la paix intérieure (bippp)

- tu n’es qu’une « $%@*µ£¤¤ » (bippp bippp)

Et moi :

- mais tu es un peu frustré, non ?

À partir de ce moment là, la communication fut impossible. C’est ainsi que je lui souhaitais une bonne continuation (gratuite, il précise). Nos chemins se sont séparés là où ils s’étaient croisés, sur le net.

Mais qui suis-je donc ? Ici, un simple chercheur de lumière qui rencontre des brebis plus qu’égarées.



Modifié par : Chiquita le 14/06/2010 23:18:39
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